L’année 2021 a vu les bourses américaines atteindre des niveaux record. Pour autant, les spécialistes du marché s’attendent à ce que 2022 ne soit pas laissée pour compte. En effet, ceux-ci prévoient une hausse des indices boursiers de 8 % au cours des 12 prochains mois. De quoi inciter les investisseurs à poursuivre dans la voie qu’ils ont entreprise cette année. Mais selon Morgan Stanley, les bonnes affaires se trouveront en Europe. Voici ce qu’il faut savoir.
Des actions européennes au rendement supérieur
Si les spécialistes visent une hausse du marché de 8 %, il faut savoir que Goldman Sachs considère que ce pourcentage sera encore plus élevé sur les actions européennes. Selon eux, le gain devrait se chiffrer à près de 12 % en 2022, pour celles-ci. Il faudra cependant tenir compte de la volatilité et faire preuve d’une capacité d’adaptation rapide. Cela s’explique par le ralentissement de la croissance et d’un retour à la normale de l’économie, ainsi qu’une réduction des soutiens monétaires des différents gouvernements mondiaux, à la population ainsi qu’aux entreprises.
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Si les prévisions sont à ce point positives, c’est que les spécialistes prévoient une nouvelle hausse des profits. D’ailleurs, Goldman Sachs est encore plus optimiste que ses collègues, alors que selon eux, celles-ci se chiffreront autour de 10 %, alors que le secteur, lui, prévoit plutôt une augmentation de l’ordre de 7 %. Dans les entreprises qui devraient connaître une croissance importante en 2022, toujours selon les Américains, on retrouve entre autres des firmes françaises telles qu’Alstom, EDF, Eiffage et Sanofi.
Des taux de croissance soutenus
La croissance économique mondiale se poursuivra en 2022. En effet, suite à une année qui devrait se terminer tout juste sous la barre des 5,5 % de croissance, on dit dans le milieu que la prochaine devrait à peine perdre 1 % sur celle-ci. De plus, la croissance en Europe et aux États-Unis devrait se poursuivre en 2023. Pour l’instant, on parle de 2,5 % en Europe et de 3,7 % aux États-Unis. Évidemment, il pourrait se produire de nombreux événements qui affecteraient la croissance, d’ici là.
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Quelques-unes des questions qui demeurent en suspens, sont les difficultés d’approvisionnements que nous connaissons toujours en cette fin d’année au niveau mondial, ainsi que la hausse de l’inflation qui pourrait réduire le pouvoir d’achat des particuliers. Mais c’est aussi cette inflation qui semble favoriser les actions européennes face à celles de l’Amérique. C’est aussi dû au fait que la valorisation des actions européennes est présentement à un de ses niveaux historiques les plus bas.